Pelage de Minuit avait chasser toute la journée et il n'était toujours pas fatigué. Il ne mangea que le matin, se qui lui donna une faim de loup l'après-midi. Mais il ne mangea toujours pas. Il ramena chaque proie au camp et les laissa aux autres. Mais son estomac n'arrêtait pas de crier faim. Il décida alors de poursuivre sa chasse mais de manger la première souris qu'il verrait. Et c'est ce qu'il fit. Il alla donc aux Quatres Chênes afin de manger la grosse souris qu'il avait attrapé. C'était assez calme. Et il ne trouvait pas ça normal. Il mangea sa souris assez rapidement et attendit. Il ne ressentait pas de peur, au contraire il était confiant. Mais restait tout de même méfiant. Après avoir regarder si il y avait quelqu'un, il s'assit afin de faire une toilette rapide. Son pelage sombre ne se distinguait pas bien: normal, il commençait à faire nuit. Les feuilles des chênes dansaient au rythme du vent. Le ciel avait une belle couleur ambrée et le soleil se couchait laissant apparaître la lune de l'autre côté. Puis, des bruits vinrent interrompre cette belle ambiance. Pelage de Minuit se releva rapidement, en position de défense. Mais le chat qui approchait ne devait pas chercher la bagarre. Il ne devait même pas avoir remarqué le guerrier qui était près à se défendre. Pelage de Minuit lança avec une voix froide.

-Qui es-tu ? De quel clan viens-tu ?

Mais, peut-être qu'ils étaient plusieurs... Dans ce cas, Pelage de Minuit risquait de perdre des touffes de poils. Surtout s'ils voulaient se battre.

Le soleil était déjà haut dans le ciel, illuminant la vaste tanière des guerriers.
QUOI ! ? MIDI ! J'avais donc dormi jusque midi ! Digne d'une guerrière, me diriez vous avec une ironie non déguisée.
Après m'être assurée que j'étais bien seule dans la tanière et donc la seule idiote à avoir somnlé jusqu'au Zénith du soleil, un soupir las franchit la barrière de mes lèvres. Quelle cervelle de souris je suis ! Et les autres, pourquoi m'avaient donc ils pas réveillée ? Second soupir. Pour rattraper cela, je sortis du camp après avoir effectué une rapide toilette. Je laisse avec ravissement la douce brise caresser mon pelage et lève le museau vers le soleil flamboyant haut dans le ciel. Bon sang ! Qu'est-ce qui me prenait, je devenais d'un coup d'un seul poétique, il y a de quoi en rire !

Je regarde mon butin de la journée avec satisfaction, un sourire flottant sur mes lèvres, deux écureuils accompagnés d'un mulot, voilà de quoi ravir les reines et nos chers anciens grincheux ! D'un pas rapide je retourne au camp, posant mes proies sur le tas avant de repartir aussitôt, telle une ombre, me faufilant entre les grands arbres, laissant mes pattes foulant rapidement le sol me guider. Le ciel se teintait peu à peu de bleu foncé, les étoiles scintillantes commençant à gagner du terrain sur l'étendue céleste. Je me stoppe, constatant que je me trouvais aux quatre Chênes. Une odeur ennemie assaillit mes narines me faisant cracher de dégoût. Je m'avance prudemment et seule lorsque la voix claque dans l'air. D'un ton qui se voulait amical, je réponds :

— Je suis Lamentation Des Ténèbres.
Aucune utilité de préciser mon Clan, il le sentira assez tôt.
Je fais face au félin et me lèche les babines avant de lui assurer :

— Je ne te veux aucun mal, juste parler un petit peu afin de briser mon ennui. Tu veux ?